L’être humain est un tout réuni dans le corps et la psyché. L’impact du corps sur nous représente une énergie vitale indispensable : la conscience et le schéma corporels vont déterminer les phénomènes émotionnels et les sources de changement. Ce corps, considéré comme un organe sensoriel et affectif, nous permet d’accéder à notre structuration symbolique d’individu unique en son genre. La relation globale corps/esprit détermine la façon dont nous appréhendons les autres et le monde.
« Mon corps ? C’est moi ! » va dire spontanément le jeune enfant en tambourinant ses petites mains sur la poitrine. Cette perspective unitaire et globale du corps pose que l’existence humaine est d’abord physique, faite d’os, de muscles, de chairs et… d’une enveloppe cutanée.
Cette perception que nous avons de nous-mêmes au travers de notre incarnation physique est en perpétuel mouvement, en changement, au travers de notre vécu, des périodes de la vie, de l’avancée en âge. Si notre corps nous sert à nous déplacer, entreprendre, nous unir à l’autre et nous relier à autrui, il nous sert aussi à avoir une image, une carte de visite nous facilitant la communication avec autrui ou la rendant compliquée, voire douloureuse si elle est faussée.
Ce schéma corporel qui nous confère notre identité physique et psychique, l’indissociation entre le corporel et la conscience vont engager et déterminer notre manière d’être au monde. Leur importance est telle qu’une mauvaise représentation de nous va bouleverser notre équilibre et notre harmonie d’être humain. L’air du temps étant à l’exaltation du corps et surtout du corps parfait, la moindre imperfection peut entraîner une intolérance profonde et provoquer un rejet d’une partie de nous-mêmes ou de nous tout entier.
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Source: La médecine esthétique Belles, beaux sans bistouri! De Dr Xavier Latouche et Mme Chantal Higy-Lang
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